Programme

/
mes Promesses

POURQUOI JE LUTTERAI

2. Agriculture et Elevage 🡭

L’agriculture et l’élevage sont des piliers de l’économie guinéenne. 80 à 90% de....

Transports, Communications et Télécommunications 🡭

la réhabilitation et la construction des ....

A- Secteur énergétique et minier 🡭

En comparaison avec les pays africains disposant d’un potentiel similaire ....

Secteur Financier

L'application systématique des mesures propres à encourager l'initiative ....

Secteur Monetaire

L'application systématique des politiques d'encouragement de la .....

Plan Culturel et Sportif

Le PGP considère la culture comme étant l'élément fondamental ......

Plan Socio-Educatif et Sanitaire

Le PGP place l'homme au centre de ses préoccupations ....

Plan Securitaire et Système de defense

Pour l’'attachement à la paix, la position stratégique de la .....

L'armée

Le recrutement doit se faire en dehors de toute discrimination sur ...

issues

EXPÉRIMENTÉ, HONNÊTE ET RÉUSSI

Moussa Sylla est un homme d’expérience, d’honnêteté et de réussite. Au cours de sa carrière politique, il a démontré une capacité exceptionnelle à comprendre les besoins et les préoccupations des citoyens. Il est profondément engagé à travailler pour le bien commun et à défendre les intérêts de tous les citoyens.

+ 0
Ans de service
+ 0 M
de Partisants
+ 0 M
Don effectués
WhatsApp Image 2023-03-23 at 20.47.25
actualité

Nouvelles de la campagne

Scroll to Top

Agriculture et Elevage

L’agriculture et l’élevage sont des piliers de l’économie guinéenne. 80 à 90% de notre population vivent des produits de l’agriculture et des produits de la campagne en général.
Les potentialités guinéennes dans ce domaine sont les plus importantes, assorties de grandes ressources en eau. En 1985 , les terres cultivables étaient estimées à 7.440.000 ha dont moins de 12% seulement étaient exploitées.
L’agriculture est pratiquée dans toutes les quatre régions naturelles.
En ce qui concerne l’élevage, notons qu’en 1955 il n’y avait que 1.200.000 bovins, 600.000 ovins et 200.000 caprins.
Mais ici, il nous paraît important de faire une mise au point essentielle. Nous avons noté que la Guinée a payé cher le prix de son choix pour l’indépendance. Ceux qui ne pouvaient pas apprécié  cette option n’ont pas pardonné le recul que ce choix a imposé à leurs affaires. Ceux- là ont voulu que tout se passe au pays du 28 septembre 1958 dans la misère et la pauvreté généralisées et non dans l’opulence comme il fallait le dire.
Les mesures consécutives à cette colère ont amené à un blocage économique certain et connu. Comme il fallait nourrir la ville et ses fonctionnaires et que l’Etat manquait des devises pour tout importer la nourriture de base, il s’est tourné vers la campagne ; la mère de tout le monde. Cela explique la demande explicative qui a conduit aux normes. Il n’y a pas d’autre choix à un moment donné pour entretenir l’administration, la diplomatie, les constructions et nourrir les travailleurs urbains. Mais entendre, là aussi les gens bien placés se sont livrés à des excès intolérables et le peuple a souffert plus que ce qui aurait pu se passer dans les conditions normales.
Les programmes doivent être entrepris en rapport avec les investissements étrangers pour assister réellement le cultivateur et de plusieurs manières pour parvenir à une vraie croissance de l’agriculture d’où l’urgence :

  • De multiplier les centres de santé primaire dans les villages pour avoir dans nos activités productives rurales des hommes sains, réellement capables de bien produire ;
  • Les éleveurs doivent être soutenus par des efforts financiers de l’Etat ;
  • L’agriculture doit permettre aux agriculteurs d’accéder à la modernisation et à un aménagement légalement progressif dans les régions de plaines ;
  • La formation au niveau préfectoral des structures d’appui à l’agriculture ;
  • La construction d’unités productrices d’engrais ;
  • Le renforcement des capacités des services de l’agriculture au niveau préfectoral.

Transports, Communications et Télécommunications

  • la réhabilitation et la construction des infrastructures de communications routière, fluviale, ferroviaire, lacustre, aérienne et de télécommunication ;
  • lexploitation des voies naturelles de communication que sont : le fleuve, les rivières, les îles pour les relier aux routes, voies ferrées et aéroports en vue de couvrir progressivement le territoire national ;
  • la modernisation de l’outil de travail de lentreprise publique chargée des Postes et Télécommunications, et la libéralisation de ce secteur en vue d’attirer des investissements nouveaux de manière à couvrir l’ensemble du territoire national;
  • l’augmentation de la capacité des transports urbains et inter-urbains par une politique ;
  • la construction des métros et la mise en circulation des tramways ;
  • le renforcement de la capacité des sociétés ferroviaires ;
  • le rapprochement des services publics et des centres commerciaux des sites d’habitation.

SECTEUR ENERGETIQUE ET MINIER

En comparaison avec les pays africains disposant d’un potentiel similaire, le tissu industriel est encore très faible. Cette faiblesse est évidente lorsqu’on examine la contribution du secteur privé au PIB à l’emploi et à l’investissement.
De ce fait, l’économie guinéenne reste une économie à faible valeur ajoutée avec une très faible capacité de transformer l’important potentiel des ressources naturelles, minières, agricoles et halieutiques du pays.
En Guinée, les grandes entreprises c’est-à-dire selon la nomenclature adoptée par le gouvernement, celle ayant un volume d’investissement supérieur à 500 millions de francs guinéens relèvent généralement du capital étranger et elles sont dirigées par les expatriés. On les trouve surtout dans les secteurs minier et pétrolier ainsi que quelques industries à transformation à investissement lourd : la cimenterie, le secteur agricole alimentaire (brasserie-tabac), la grande distribution et les services d’assurance, banques, transports internationaux, la production des biens d’équipements électriques (moteurs, machines) sont pratiquement inexistante.
Généralement les investissements nécessaires à la création d’entreprise de grande envergure ne se réalisent que s’il existe un environnement fiscal, législatif et réglementaire favorable et incitatif pour leur exploitation ou pour l’importation  dans un contexte national et parfois régional de sécurité. Certes des efforts d’investissement ont été consentis, c’est pourquoi le code minier et le code foncier lèvent certains obstacles à la propriété privée aux transferts de résultats financiers. Mais d’autres conditions comme la sécurité, la transparence et un système judiciaire plus indépendant reste encore largement à créer afin d’attirer les capitaux privés susceptibles de mettre en place des grandes entreprises industrielles.
Le PARTI GUINEEN DU PEUPLE mettra ces systèmes et structures fiables en vue de relancer l’économie guinéenne à partir des investissements de nos ressources du sous-sol, tout en libéralisant le secteur de production de lénergie hydroélectrique par son ouverture aux microsociétés privées et aux sociétés d’économie mixte de manière à combler le déficit du pays en matière énergétique .

 

 

 

SECTEUR FINANCIER

  • L’application systématique des mesures propres à encourager l’initiative privée et à faciliter la relance du crédit bancaire. II s’agit notamment de la libéralisation progressive des marchés et de l’élimination de toutes les tracasseries administratives et autres mesures pouvant entraver l’exercice normal des affaires ;
  • la mise en place d’une politique de financement des micros projets particulièrement du secteur agricole ;
  • l’élaboration des véritables budgets de développement et leur exécution, en recettes comme en dépenses, au regard des principes de bonne gouvernance ;

SECTEUR MONETAIRE

  • l’application systématique des politiques d’encouragement de la production, de lutte contre la thésaurisation de la monnaie nationale, et l’amélioration de la traçabilité des circuits empruntés par les devises étrangères en tant que mesures destinées à la stabilisation de notre monnaie ;
  • la création des banques et des coopératives de crédit de proximité en vue de rapprocher le système bancaire des clients ;
  • le rétablissement progressif de la confiance envers la monnaie nationale par l’application des politiques budgétaire et monétaire susceptibles de stabiliser sa valeur et l’utilisation d’autres modes de paiement en dehors des espèces;
  • la révision à la baisse des taux d’intérêt bancaires pour les rendre attractifs et favoriser l’accès du plus grand nombre de citoyens au crédit et ainsi relancer la production.

PLAN CULTUREL ET SPORTIF

Le PARTI GUINEEN DU PEUPLE considère la culture comme étant lélément fondamental dans laffirmation et la détermination du destin dun peuple.

En effet, un peuple sans culture est un monde sans âme. La Guinée avait toujours inspiré le peuple d’Afrique en matière de sa culture et par suite d’un mauvais encadrement, elle tend vers sa tombe. Mais avec le PGP, elle reprendra sa place comme avant.

Ainsi, le PARTI GUINEEN DU PEUPLE entend :

  • Promouvoir une culture fondée sur les vertus citoyennes et républicaines nourries de notre histoire et résolument ouverte au monde ;
  • Renforcer l’identité nationale et la cohésion nationale par la promotion de spécificités culturelles régionales dans toutes leurs diversités en vue de les rendre davantage compétitives sur le plan national et international ;
  • Intégrer la culture et la littérature nationales dans le système éducatif ;
  • Conférer à l’héritage culturel guinéen et à la production culturelle le statut de        patrimoine national à protéger ;
  • Protéger et rentabiliser la musique guinéenne ;
  • Promouvoir et capitaliser le cinéma et le théâtre populaire par des cours et longs métrages ;
  • Renforcer la formation et l’encadrement des Artistes à travers notamment l’Académie des Beaux-Arts, l’Institut National des Arts et la création d’autres instituts ;
  • Créer des Musées pour la conservation de notre patrimoine culturel ;
  • Encourager l’œuvre intellectuelle par le soutien à apporter aux éditeurs et auteurs Compositeurs ainsi que la mise en place et l’organisation des bibliothèques nationales et locales ;
  • Créer un salon des inventeurs guinéens dans tous les domaines 
  • Créer une académie guinéenne des langues chargées de l’élaboration d’une politique linguistique qui développe les langues nationales et intègre les langues étrangères.

 Redynamiser le Sport  national par :

  • la création des écoles des sports ;
  • l’organisation des championnats et des compétitions dans les milieux scolaires, universitaires, militaires, paramilitaires et civils;
  • la réhabilitation et la construction des infrastructures sportives 
  • Promouvoir la politique de professionnalisation et de parrainage de nos Clubs et de nos Athlètes, assurer le suivi et prévoir une retraite honorable à tous les Athlètes guinéens qui ont acquis un statut international dans toutes les disciplines sportives, collectives ou individuelles.

PLAN SOCIO-EDUCATIF ET SANITAIRE

Le PARTI GUINEEN DU PEUPLE place l’homme au centre de ses préoccupations dans le cadre de l’égalité des chances, de la solidarité entre citoyens, de la justice sociale, en vue de réhabiliter la dignité de l’homme guinéen.

Famille, Femme, Enfant et Société

  • Garantir la protection et le développement de la famille par une éducation morale et intellectuelle basée sur des valeurs positives de la société notamment le respect des parents, le respect des biens communautaires, le respect de la loi et de lautorité établie ;
  • Amener l’Etat à organiser la vie sociale dans l’intérêt de tous et particulièrement dans celui des populations vulnérables, marginalisées ou victimes de discrimination ;
  • Protéger les valeurs familiales et renforcer les structures d’encadrement social de lenfant, de la jeunesse, de la femme, du vieillard et de la personne vivant avec handicap ;
  • Développer l’installation généralisée des équipements collectifs notamment ceux relatifs à l’adduction d’eau, à l’électricité, aux sports et aux loisirs, au téléphone et à la télévision dans les milieux ruraux 
  • Assurer le bien-être de la population par :la création des emplois et la sauvegarde du SMIG ;
  • la promotion d’une politique d’autosuffisance alimentaire ;
  • l’amélioration de l’habitat ;
  • la redistribution du revenu national.
  • Favoriser le pluralisme syndical et associatif ;
  • Instaurer un mécanisme dynamique d’assistance aux victimes de calamités naturelles et de guerre ;
  • Revaloriser la Fonction Publique en améliorant les conditions de vie et de travail des        agents et fonctionnaires de l’Etat.

Education, Recherche scientifique et Technologique
 
 Le développement humain et durable passe obligatoirement par la qualité de l’éducation. De même, pour transformer une société, il faut d’abord changer la mentalité des hommes et des femmes qui l’habitent et cela passe par l’éducation.
Cependant, la crise que traverse la société guinéenne a touché profondément le système éducatif national. La déliquescence des conditions de vie matérielle a fini par lui imprimer un visage insoutenable, dont en particulier :

  • des infrastructures insuffisantes et vétustes, très inégalement réparties sur le territoire national ;
  • la baisse très sensible du taux de scolarisation ;
  • des effectifs pléthoriques d’élèves et d’étudiants par rapport à la capacité d’accueil ;
  • la mauvaise gestion des ressources humaines, matérielles et financières favorisées par l’impunité, l’absence de contrôle et de suivi ;
  • l’insuffisance de contrôle et de l’évaluation pédagogique ;
  • la dévalorisation de la fonction enseignante provoquée surtout par un barème salarial anormalement bas ;
  • la faiblesse de l’intervention de l’Etat au financement de l’éducation ;
  • le manque de programme de formation pour adultes ;
  • l’inadéquation entre la formation et l’emploi ;
  • la problématique des langues d’enseignement ;
  • l’absence de toute politique en faveur de la fille ;
  • la fuite des cerveaux et    la perte de la vocation enseignante.

Le PARTI GUINEEN DU PEUPLE affirme que l’édification de la nouvelle société guinéenne devra reposer par priorité sur des ressources humaines capables de valoriser les énormes potentialités dont dispose le pays. Il en ressort donc que les ressources humaines constituent la vraie richesse et le vrai moteur du développement desquels dépend la mise en valeur des autres ressources.
Le nouveau type d’éducation doit de ce fait, tenir compte de cet impératif qui exige une éducation intégrale, intégrante et permanente.
C’est dans cet ordre didées que le Parti inscrit les axes principaux suivants sur lesquels devra se bâtir le nouveau système éducatif à promouvoir. Il  s’agit de :
l’affirmation de l’éducation comme priorité absolue ;

  • l’organisation d’une éducation pour tous ;
  • la réhabilitation de l’éducation aux valeurs humaines, morales, spirituelles, culturelles, civiques, léducation à la vie et l’éducation citoyenne ;
  • la révision fondamentale des structures et des programmes en mettant l’accent sur les filières professionnelles, techniques et pratiques ;
  • la mobilisation et l’affectation des ressources financières suffisantes à léducation ;
  • la réhabilitation et la construction des infrastructures scolaires, académiques et leur répartition équitables à travers le territoire national ;
  • la prise en compte réelle du partenariat comme mode de gestion essentiel du nouveau système  éducatif ;
  • la valorisation et le renforcement de la fonction enseignante ;
  • la prise en compte des problèmes spécifiques de la femme en matière d’éducation ;
  • l’enseignement spécial formel et non formel et l’alphabétisation fonctionnelle basés sur les besoins réels des bénéficiaires ;
  • l’enseignement des langues et en langues locales et nationales ;
  • le développement de la recherche scientifique et de la technologie, en vue de la     transformation des ressources naturelles et renouvelables.

Santé

  • Mettre en place une politique sanitaire appropriée pour assurer :une médecine préventive dynamique ;
  • une médecine curative efficace par la distribution des soins de santé primaires de qualité et accessibles à tous ;
  • une couverture vaccinale contre les maladies de l’enfance et autres maladies endémiques.   
  • la réhabilitation des infrastructures existantes, d’assainissement et de protection de l’espace vital et la construction des nouveaux hôpitaux et centres de santé ;
  • l’approvisionnement régulier des formations médicales en produits pharmaceutiques et en équipements médicaux modernes ;
  • la promotion et l’encouragement de l’industrie pharmaceutique locale et/ou traditionnelle en vue de subvenir aux besoins en médicaments contre les maladies tropicales ;
  • la promotion et l’encouragement de l’usage par médicaments essentiels conformément à l’initiative de la sous-région ;
  • l’accompagnement des soins de santé par la formation d’un personnel médical et paramédical performant dans les universités, instituts supérieurs et instituts d’enseignement médical ;
  • l’encouragement de l’initiative privée dans la distribution des soins de santé et la production des médicaments ;
  • la mise en place des unités mobiles de traitement sur le fleuve, les îles, les routes, etc.
  • une lutte permanente contre le SIDA et l’assistance aux victimes à faibles revenus de cette pandémie ;
  • la promotion et la mise en œuvre des mutuelles de santé en vue de l’amélioration de l’accessibilité aux soins par tous.

Emploi et sécurité sociale
Le déficit excessif de l’emploi décent en République de Guinée est à la base de plusieurs effets pervers que sont notamment l’inversion des valeurs, la dépendance, l’oisiveté, l’irresponsabilité,  le parasitisme, la corruption, la démotivation, lesquels sont néfastes à la production, aux revenus et à une vie sociale harmonieuse. Face à cette situation préoccupante, le Parti prône :

  • la lutte contre le chômage comme l’une des priorités socio-économiques ;
  • la promotion des actions de création intensive d’emplois décents ;
  • la promotion d’une politique salariale réaliste, garantissant la dignité du travailleur ;
  • la promotion de l’éthique professionnelle pour lutter contre les antivaleurs qui asphyxient les milieux du travail et de production en général ;
  • le développement de la sécurité sociale et de la prévoyance mutualiste permettant l’accès à des pensions de retraite dignes ainsi que la couverture des principaux risques sociaux ;
  • le renforcement du dialogue social avec les organisations professionnelles favorisant la paix sociale ;
  • la capitalisation et l’accompagnement du secteur informel étant donné sa grande capacité génératrice d’auto-emplois ;
  • la prise des mesures incitatives en faveur des entreprises, particulièrement celles à haute intensité de main d’œuvres ;
  • la promotion des dispositions légales et .réglementaires garantissant équitablement les intérêts des employeurs et des travailleurs ;
  • le renforcement de la formation professionnelle en vue de faciliter aux jeunes l’accès et la conservation de l’emploi ainsi que le reclassement et le renforcement des capacités des travailleurs en général.

PLAN SECURITAIRE ET SYSTEME DE DEFENSE

Pour l’attachement à la paix, la position stratégique de la République de Guinée en Afrique de l’ouest, entourée de six pays voisins et disposant de frontières naturelles et artificielles perméables, requiert, pour sa sécurité et sa stabilité, l’existence d’une armée, d’une police et des services de sécurité qui garantissent sa souveraineté, son intégrité et l’ordre public. .
Ainsi le PGP opte pour :

  • Une armée républicaine et forte ;
  • Une police de proximité chargée du maintien de l’ordre public et de la sécurité des personnes et des biens ;
  • Des services spécialisés et d’intelligence réellement respectueux de l’Etat de droit et des institutions démocratiques.

L’ARMEE 
Recrutement et formation

  • Le recrutement doit se faire en dehors de toute discrimination sur l’ensemble du territoire national en privilégiant le volontariat, le patriotisme, la majorité d’âge, les qualités physiques, morales et intellectuelles ;
  • La réhabilitation et la mise en place des centres de formation et des académies militaires pour le commandement, l’administration, le génie, la recherche, les opérations tactiques et les techniques de combat, en vue de doter notre pays d’une armée professionnelle.

Organisation et équipement

  • adapter la carte militaire héritée de la colonisation aux réalités actuelles de notre pays, de l’Afrique et du monde ;
  • réhabiliter et construire des camps militaires et des résidences des officiers pour le casernement des éléments combattants en vue d’assurer un meilleur encadrement des troupes ;
  • faire de l’armée, outre sa mission traditionnelle, une armée de développement et de production ;
  • doter l’armée des équipements modernes de défense, de transport et de télécommunications en vue d’augmenter sa capacité de mobilité et d’intervention pour une meilleure défense nationale.

POLICE NATIONALE
 
Recrutement et formation

  • En plus des conditions retenues pour le recrutement dans l’armée, les éléments de la Police Nationale doivent recevoir une formation qui leur permette de remplir valablement la mission de maintenir l’ordre public et de protéger les personnes et leurs biens ;
  • Réhabiliter et créer des centres et instituts de formation.

Organisation et équipement
 Mettre en place une police de proximité et revaloriser les branches spécialisées telles que :

  • la police de protection civile, notamment la police anti incendie ;
  • la police anti-drogue ;
  • la police anti-émeutes ;
  • la police des mœurs, etc.
  • Doter la police des équipements modernes et adéquats.

SERVICES SPECIALISES ET D’INTELLIGENCE

  • Les Services spécialisés et d’intelligence civile et militaire devront être séparés et déployés des missions traditionnelles de police et de justice pour être concentrés sur les analyses prospectives et de contre-espionnage susceptibles de garantir à notre pays et à nos institutions, sécurité et paix ;
  • Le recrutement au sein de ces services, en dehors de toute discrimination devra répondre aux critères de patriotisme, de capacité, d’efficacité, d’efficience et de performance ;
  • L’équipement à mettre à leur disposition doit être conséquent au regard des missions dévolues.